Depuis quelques années, l’expression « growth hacking » est sur toutes les lèvres. Des fondateurs de startups aux décisionnaires de multinationales, rares sont ceux qui ne sont pas encore tombés sous son emprise. Paradoxalement, en dépit de sa popularité, ce concept est encore mal connu du grand public. Il est temps de lever le voile de mystère qui auréole le growth hacking.
Aux origines du growth hacking
Sean Elliot : le concepteur du growth hacking
En 2010, un jeune homme du nom de Sean Elliot s’apprêtait à rentrer dans l’histoire… Lors d’une conférence, il employa une expression qui allait rentrer dans les annales : growth hacker.
À ses yeux, ce néologisme était idéal pour désigner un professionnel dont le seul et unique objectif était de développer la croissance de l’entreprise qu’il servait. Très loin des discours théoriques et des études de marché éthériques, le growth hacker est un homme de terrain. Créatif, il ne recule devant rien pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixé.
Growth hacking : explication du concept
Nécessitant de solides connaissances en marketing et un état d’esprit non conventionnel, le growth hacking est une science fortement liée au digital. Tout en maintenant des coûts extrêmement faibles, le growth hacker use d’une armada de stratégies marketing (y compris le brand content) lui permettant de démultiplier la croissance de sa compagnie.
Attention cependant… Malgré son caractère de grand rêveur, le growth hacker n’en oublie pas pour autant les affres du terrain. Pour cet expert en marketing, l’accroissement des résultats provient d’un travail de fourmi et se doit d’être suivi régulièrement.
Hotmail : la première success story du growth hacking
En 1995, Hotmail, le système de messagerie que l’on ne présente plus, vient tout juste d’être créé. Malheureusement, en dépit d’une campagne d’affichage onéreuse, il peine à convertir les prospects.
Et puis, un jour, tout bascula… L’un de leurs commerciaux eût une brillante idée : ajouter une signature décalée à chacun de leurs emails. « PS : I Love You. Get your free email at Hotmail ». Cette simple phrase permettra à la compagnie d’obtenir 12 millions de nouveaux utilisateurs en juste 18 mois.
Quelles sont les trois étapes de la mise en place d’une stratégie de growth hacking ?
Désirez-vous augmenter votre chiffre d’affaires ? Avez-vous envie d’avoir plus d’abonnés ? Ou alors, rêvez-vous d’augmenter votre marge bénéficiaire ? Peu importe votre désir, bien utilisé, le growth hacking peut vous permettre de le concrétiser. Pour cela, il vous suffit de suivre les trois étapes ci-après.
1) Établir des objectifs précis
Au départ de toute campagne marketing doit se trouver un objectif bien précis. Quel est le vôtre ? Généralement, les compagnies tombent toutes sous le joug d’un ou de plusieurs des éléments ci-après :
- avoir plus de visiteurs qualifiés ;
- convertir ses prospects en clients fidèles ;
- fidéliser ses clients.
Ce travail est le propre d’une agence de content marketing, telle qu’Eskimoz.
2) Expérimenter sans arrêt
C’est l’une des règles de base du growth hacking. Ne jamais cesser d’essayer de nouvelles choses.
Au-travers d’une collecte de données méticuleuse, le growth hacker collecte des informations sur ses utilisateurs. Ce n’est qu’après cette étape qu’il sera en mesure de concevoir des solutions originales qui feront écho dans ses prospects.
À noter que le premier essai est rarement concluant. Généralement, il faut essayer, réessayer et encore essayer avant de parvenir à ses fins.
3) Personnaliser son message
La force du growth hacking, c’est l’extrême affinité de la stratégie déployée avec son audience. Le message diffusé et même les canaux employés ne sont pas faits pour résonner avec tout le monde mais avec une audience bien précise.